Petit à petit, la musique se glisse sous ma peau et devient une drogue douce... Mon corps qui me semblait comme robotisé semble se couler dans le son qui l'entoure et bouge presque instinctivement. Le rythme s'est emparé de mes articulations et je commence à danser... Une nouvelle peau paraît me recouvrir, et je disparais dans cette transe étrange. Je me contrefiche du regard des autres, la lumière est tamisée, je suis peut-être invisible, peut-être pas, je m'en moque éperdument puisque je me sens bien. Seule compte la volonté que je mets dans chacun de mes gestes... Cet égarement musical n'est pas encore tout à fait inachevé, je sens encore une énergie inhabituelle courir au bout de mon stylo... Dans la musique, je me redécouvre des chevilles, des épaules, des vertèbres, la moindre parcelle de mon corps brûle de mouvement... J'ai soif de danse, même si ce n'est pas une véritable danse mais plutôt une bougeotte incontrôlable... Je me fonds dans la musique. Dans l'obscurité, le ridicule ne tue pas plus... Du pur bonheur.
Ajouts injustifés :
Il n'y a de ridicule que là où on le ressent ... la pleinitude, la fusion entre corps et âme est bien la dernière chose que mon jugement qualifierait de ridicule si le fruit en est le bonheur ...
Quelques mots qui disent quelques instants qui pourraient appartenir à mon quotidien avec beauté et sensibilité ...
Songe
Re:
Re: Re:
Nouveau, nouveau ... hum, s'il s'agit de moi, je dois dire que je suis là depuis un an ;)
Mais j'ai plaisir à découvrir sans cesse de nouveaux blogs aux mots agréables à lire :)
Re: Re:
Re: Re: Re:
Re:
Ce syllogisme ne serait-il pas un sophisme ? (Si je me souviens bien, le sophisme, c'est pas le syllogisme de l'absurde, genre le cheval bon marché qui est cher ?)
Sarkollack
Bon sans blague toujours aussi bien tes articles!