Sous cyssou cette troupe s'avance
Et porte sur le front une scientifique assurance.
Ils partirent 2, mais par un prompt renfort,
Ils se virent 36 en arrivant, plus fort.
A la voir marcher avec tant de grace
Les plus épouvantés regagnaient leur courage.
2/3 se cachent, à peine arrivés
Dans les couloirs qui leur furent trouvés.
Le reste, brûlant d'amour pour elle, demeure.
Par son commandement, les ES font de même
Et se tenant planqués aident à son stratagème.
Se couchent près d'elle et sans faire aucun bruit
Passent une bonne part d'une si belle nuit.
Cette obscure clarté, qui tombe sur cette étoile
Enfin avec la sonnerie lui fait voir 30 toiles.
L'ombre s'enfle, et d'un commun effort
Les L et la laideur, s'amène comme des porcs.
Ils avancent sans peur, tout leur parait tranquille
Pas de S aux portes, pas de S en vue.
Ne doutant plus de l'avoir surprise
Ils avancent, ancrent et descendent
Et courent se livrer aux mains qui les attendent.
Elle se lève alors, et tous en même temps,
Poussent des cris d'admiration.
A ces cris les S planqués répondent,
Ils paraissent armés, Sarko se confond.
Il voyait Vénus, il se trouve face à Mars.
Et ne peut faire reformer les rangs.
Mais bientôt il les rallie.
L'ardeur de vaincre cède à la peur de mourir.
Contre les S de pied ferme il tire son alfange,
Et de ses citations aux algorithmes faits d'horribles mélanges.
Et les portes et le sol et le couloir
N'est plus qu'un amas de ruine où triomphe le noir.
Enfin les equations montrent l'avantage.
Sarko voit sa tete et perd soudain courage.
Les L gagnent leurs vaisseaux, en coupent les cables
Poussant au cieux des cris épouvantables,
Sans considérer, si leur roi peut se retirer.
Pour souffrir ce devoir leur frayeur est trop forte.
Cependant Sarkollack, et quelque peu des siens,
Tous percés de nos coups,
Vendent chèrement de leur vie.
Enfin lorsqu'ils furent enfin mort,
8-sous, qui haissait Sarko renvoya leur cadavres en même temps
Et le combat cessa, faute de combattants.