Puisque je n'ai pas de rubrique ciné sur mon joueb (auto-pub, ça sert toujours) et que 8-sous m'a honorée des fonctions de rédactrice sur son joueb, je me mets à la tâche en faisant ma critique personnelle de "Lost in translation" de Sofia Coppola, que j'ai vu pendant les vacances (le film, pas Sofia Coppola) (je précise on sait jamais) (enfin faudrait que j'arrête les parenthèses idiotes)
Bon où j'en étais ... Ah oui, voilà, Lost in Translation. On m'en avait rabâché les oreilles avant que j'y aille. Des critiques hyper enthousiastes, à un point ... Je me suis dit : suis-je en train de rater le chef-d'oeuvre du siècle ? Ce serait bête. Hop hop hop direction les Halles, où le film est toujours en salle. Bon, je ne vous raconterai pas l'histoire, pour ménager les quelques paumés originaux qui ne l'auraient toujours pas vu. Mais je peux toujours vous parler de mes impressions ...
D'une part, le scénario. J'avoue ne pas avoir aimé la fin. Jusqu'au hall de l'hôtel (où je croyais d'ailleurs que le film allait se clore, générique tadam), le scénario était quasiment parfait (je dis quasiment, on reviendra dessus après). Mais après le hall de l'hôtel, le baiser m'a semblé être une tentative de rattraper les conventions (zut alors, pour ceux qui n'auraient pas compris la nature des relations entre les 2 personnages). J'aurais préféré une non-fin, une non-chute, plus proche de l'ambiance du reste du film. Je reviens au "quasiment parfait" : je trouve que le rythme aurait pu être encore plus modulé. L'ennui filmé encore plus lentement, et les sorties nocturnes encore plus frénétiques (je connais ces lieux où tout flashe avec cette folie ambiante, ils existent aussi en Chine). Enfin ça c'est une question de goût, après tout je ne suis pas réalisatrice ...
Par contre, l'ambiance est bien retranscrite (mise à part le problème de rythme précité), les couleurs sont géniales (très important, ça, les couleurs, ça fait toute une ambiance). Hum quoi dire d'autre ... Je n'ai pas ressenti l'engouement de la plupart des autres spectateurs. Certes, d'autres n'ont pas aimé, mais pour de mauvaises raisons : ils prétendent que le film est rasciste. J'en ai entendu de pareil sur Stupeur et tremblements. Je pense que ceux-là n'ont rien compris au film. Je ne sais pas pour Sofia Coppola, mais soupçonner Amélie Nothomb de racisme envers les Japonais alors qu'elle s'est considérée comme japonaise une partie de sa vie ! Y'en a qui voient du racisme partout, comme d'autres voient du sexe partout (d'ailleurs ils ont reproché à Lost in Translation l'absence de sexe ... à méditer).
Enfin bon ... Donc je reprends : je n'ai pas ressenti l'engouement, l'enthousiasme de la plupart, mais j'ai tout de même apprécié le film. Après quoi j'ai cherché à savoir pourquoi les autres ont tant aimé. Cela tient en un nom : Scarlett Johansson. Les critiques enthousiastes, notamment sur les weblogs/jouebs, viennent ... d'hommes. J'avoue, elle crève l'écran, mais là ça devient de l'idôlatrie. Et Scarlett par-ci, et Scarlett par-là, et qu'on fasse circuler la photo de ses fesses (premier plan du film), et qu'on ne dissocie plus La jeune fille à la perle de Lost in Translation (alors qu'en soi, à part l'actrice, je vois pas le rapport). Donc, le nom à connaître en ce moment, pour séduire un blogger/jouebbeur : Scarlett Johansson.
A part ça ... je vous conseille tout de même vivement le film, il est à voir, après c'est à vous de juger ... Ouh la, je viens de remarquer la longueur de mon article. Je ferais mieux de le terminer. C'est d'ailleurs ce que je vais faire. Voilà. Point final.
Ajouts injustifés :
j'ai bien naimé le film et je ne suis pas un mââââle...
et puis la fin je l'ai bien naimé aussi. surtout le chuchotement. voilà.
Sarkollack