Les petites choses de la vie
Voilà comment on s'occupe pendant les cours de français... L'idée était de Cam et Rom : un poème à plusieurs. Tous les cinq (moi, Dumè, Nico, Cam et Rom), on a écrit 2 rimes à tour de rôle. C'était censé être des alexandrins, mais c'est pas toujours le cas...
Les petites choses de la vie (titre de Nico)
Contre l'absurdité de la condition humaine
Je n'ai qu'un seul recours, c'est celui de la haine
Ah ! Mais sauras-tu trouver une force plus tranquille
Peut-être plus sûre, si elle est moins facile ?
Derrière tes comabts, des démons illusoires
S'arrachent ton esprit en leurs joutes barbares.
Et qui saura trouver le vrai mot de la fin
Nul ne pourrait sûrement le dire car enfin
N'est-ce pas le propre de l'homme de se chercher
Un croissant, éclair au café pour le goûter
Oui l'estomac reconnaît plus le cuistot que
Le si bon cuissot qui nous a fait faire la queue
Devant l'alléchante vitrine de la boucherie
Les papilles en éveil pour cette goinfrerie
Ce parfum capiteux atteint chaque narine
Et nous fait subitement oublier la bruine
Qui nous abreuve de son humidité stagnante
Atteint par la passion, je suis la mauvaise pente
Arrive un jour le temps de faire face au miroir
Y immerger son âme mais refuser d'y voir
Sa propre barbarie dans son propre mais morne reflet.
Mais pourquoi tant de mots, pour savoir qui l'on est,
Se chercher dans des vers, n'est-ce pas trop concret ?
A quoi bon composer, si c'est pour n'y trouver
Qu'énergie gaspillée dans une longue perte
L'entreprise est louable, elle m'absorbe, certes...
On note à un moment une certaine dérive vers la nourriture. Le cours ayant lieu de 10h à 12h, cela s'expliquerait-il par une faim subite ?
Les petites choses de la vie (titre de Nico)
Contre l'absurdité de la condition humaine
Je n'ai qu'un seul recours, c'est celui de la haine
Ah ! Mais sauras-tu trouver une force plus tranquille
Peut-être plus sûre, si elle est moins facile ?
Derrière tes comabts, des démons illusoires
S'arrachent ton esprit en leurs joutes barbares.
Et qui saura trouver le vrai mot de la fin
Nul ne pourrait sûrement le dire car enfin
N'est-ce pas le propre de l'homme de se chercher
Un croissant, éclair au café pour le goûter
Oui l'estomac reconnaît plus le cuistot que
Le si bon cuissot qui nous a fait faire la queue
Devant l'alléchante vitrine de la boucherie
Les papilles en éveil pour cette goinfrerie
Ce parfum capiteux atteint chaque narine
Et nous fait subitement oublier la bruine
Qui nous abreuve de son humidité stagnante
Atteint par la passion, je suis la mauvaise pente
Arrive un jour le temps de faire face au miroir
Y immerger son âme mais refuser d'y voir
Sa propre barbarie dans son propre mais morne reflet.
Mais pourquoi tant de mots, pour savoir qui l'on est,
Se chercher dans des vers, n'est-ce pas trop concret ?
A quoi bon composer, si c'est pour n'y trouver
Qu'énergie gaspillée dans une longue perte
L'entreprise est louable, elle m'absorbe, certes...
On note à un moment une certaine dérive vers la nourriture. Le cours ayant lieu de 10h à 12h, cela s'expliquerait-il par une faim subite ?
Encore un délire de 8-sous, le Samedi 3 Avril 2004, 20:24 à ranger dans Un peu plus loin que le bout de mon nez.
Ajouts injustifés :
sveti