Je sens que je vais déprimer tout le monde avec cet article. C’est pas grave, je fais ce que je veux, na. Libre à vous de le lire ou non.

Pour ceux qui en douteraient encore, ma semaine de joie automnale est révolue. J’ai commis l’erreur de faire reposer mon bonheur sur celui des autres, c’était pas mal comme idée de départ et ça marchait très bien. ça marchait… imparfait à passé. Parce que quand les autres sont tristes, ça produit l’effet inverse.
J’étouffe, j’ai besoin d’air pur, je veux RESPIRER. La vie me semble tout à coup bien sombre et injuste. Pourquoi est-ce que les gens qu’on aime doivent-ils souffrir ? C’est pas juste… c’est pas juste… Cette phrase que j’ai envie de crier tourne et retourne dans ma tête. Il se passe trop de choses, trop vite. Juste envie d’appuyer sur « pause » et de sortir de là (pas pour toujours, je ne vous parle pas de suicide).
Juste envie de m’évader un moment, histoire de faire le point. J’ai l’impression d’être enfermée dans un train qui accélère de plus en plus vite, jusqu’au moment où le train déraille.
Juste envie de donner des coups de pieds dans tout ce qui m’entoure, d’ouvrir une fenêtre sur un autre demain et de m’envoler.

Juste envie de me retrouver dans un infini blanc (qui a pensé : « va à l’asile » ?) et d’oublier le temps qui passe, les déceptions, les colères et les larmes.

Juste envie d’être dans les bras de quelqu’un qui me dise, comme on dit aux petits enfants qui se réveille dans la nuit, que ce n’est qu’un cauchemar et que ça va passer.

Juste envie de pleurer sur une épaule.

Bien, c’était mes petites réflexions personnelles de la semaine. Elles n’ont strictement aucun intérêt et vous pouvez les oublier tout de suite. Je vous le conseille d’ailleurs, ce genre de pensées est assez toxique.