Le dernier Tim Burton, il fallait bien que j'aille voir le résultat, surtout que les critiques paraissaient très prometteuses. Pour moi, Tim Burton, c'était la PLanète des Singes et le massacre de l'oeuvre de Pierre Boulle. Enfin, massacre, j'exagère, mais j'avais été franchement déçue. Big Fish m'a donc agréablement surprise. Je rappelle le scénario en deux mots pour ceux qui ne l'auraient pas vu :
Edward Bloom passe son temps à inventer des histoires pour romancer sa vie. Inventions et réalité se côtoient en permanence lorsqu'il raconte son passé... ce qui lui arrive tous les jours, avec tous les gens qu'il rencontre. Pour cela, Will, son fils, ne peut plus le supporter. Mais Edward va bientôt mourir, atteint d'un cancer. Will vient le trouver pour tenter de déméler le vrai du faux...
Le film montre la jeunesse d'Edward, vue à sa façon, remplie de fantastique, de sorcières, géants et autres manifestations étranges. A la fin... chut ! Je m'arrête là, pour vous laisser la surprise... La fin est très bien, c'est d'ailleurs mon passage préféré du film. Hélas... Je dois vous laisser la surprise.
L'ensemble est léger, entraînant. On se sent bien dans l'histoire, on a le sourire aux lèvres très souvent... Plus loin que la fantaisie, on peut trouver une réflexion philosophique sur la nécessité d'incorporer un peu de magie dans notre quotidien... Les métaphores suggérées par le film sont très bien rendues. Côté acteurs, on retrouve le charmant Ewan Mc Gregor, et la Française Marion Cotillard... Tous sont dans leur rôle et aucun ne jouent "faux". Si je devais comparer le film à quelque chose, je dirais une note de musique parfaitement juste. Ni trop haute, ni trop basse. Equilibré, voilà ce qu'est ce film.
Ohlala, la choucroute avait raison... Il est plus dur de dire pourquoi on aime que le contraire ! Vous allez devoir me croire sur parole : c'est un bon film, et profitez du printemps du cinéma pour aller le voir !