Lettre à William
J'aurais voulu vivre dans tes pièces de théâtre. Oui, j'aurais voulu connaître ces aventures, William... J'aurais voulu être Juliette ou Desdémone, Viola ou Béatrice... Ce que tu décris dans leurs histoires, c'est ce que je voudrais voir débarquer dans la mienne. Je voudrais vivre à haute tension vingt quatre heures sur vingt quatre, et non pas stagner dans cette vie d'une platitude affligeante, où mon avenir proche se résume à des cours de maths... Est-ce que ces passions véritables existent ? Peut-on mourir d'être passionné, comme tes héroïnes, ou peut-on au contraire être sauvé par ces passions ? Est-ce qu'il existe des sentiments plus profonds que l'amour-propre, comme tu sembles le démontrer ? Tout ça doit paraître d'une utopie romantique pitoyable... et pourtant j'aimerais tellement y croire, à cet Amour dont tu parles si bien et que je ne vois nulle part... Ce que je vois, c'est de l'amour éphémère, fragile et qui se brise sous la force d'une ou deux brises, c'est de l'amour comme dans les romans Harlequin, des amours factices qui s'en vont comme on tourne des pages... Rien n'est éternel... William, si tu m'entends, prouve-moi que tout ce que tu as écrit, tu aurais pu le ressentir... Tes pages me semblent parfois tellement étrangères à la réalité...
Encore un délire de 8-sous, le Mercredi 4 Février 2004, 17:53 à ranger dans Un peu plus loin que le bout de mon nez.
Ajouts injustifés :
Sarkollack
en tout cas c'est fait!
BRAVO