"On choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille,
On choisit pas non plus les trottoirs de Manille,
De Paris ou D'Alger
Pour apprendre à marcher..."
[Extrait de Né quelque part, de Maxime Le Forestier]
Cette chanson provoque toujours des tas de questions dans ma petite tête. Seraient-on différents si nous étions... quelqu'un d'autre ? (Allez chercher l'aspirine, je vous attends.) (c'est bon je peux continuer ?) Ce que je veux dire, c'est... est-ce que nous avons un caractère propre à la naissance ou est-ce que ça dépend entièrement de notre vie post-natum (ça existe ?) ? Si j'étais née en Chine et que j'étais fille unique, serais-je toujours susceptible et têtue comme une mule ? (En admettant que j'ai les mêmes "gènes du caractère"). J'ai une nouvelle problématique pour M. Bitbol : "Les influences de l'environnement sur le caractère d'une population donnée". Bizarre bazar, tous ces facteurs qui font de nous 6 milliards d'individus uniques.
Cette chanson me rappelle chaque fois aussi THE question : les liens du sang prévalent-ils sur les liens du coeur ? Est-ce qu'on est "sensé" aimer quelqu'un parce qu'il est de notre famille ? Même si cette personne vous tape particulièrement sur les nerfs, ou qu'elle représente tout ce que vous ne voulez pas devenir, ou si vous la voyez trop peu, depuis trop longtemps, pour vous sentir proche d'elle ?
Je me suis déjà posé la question suivante : qui préférerai-je sauver (dans un incendie, mettons ça pour les matérialistes) entre mon frère (par ex) et un(e) de mes meilleur(e)s ami(e)s ? A ma grande horreur, j'hésite, voire je penche pour mon ami(e)... Est-ce que c'est normal ? Suis-je un monstre sans coeur ? Mes amis, je les choisis après tout. Ne sont-ils pas là justement pour compenser l'absence d'une famille "idéale" ? Pour être une seconde famille, une famille... de coeur.
Ajouts injustifés :
Re: Hum Hum
a quelques exeptions pres mais....
Re:
Re: Re:
Re: Re: Re:
Re: Re: Re: Re:
Je pense que si les parents ne choisissent pas le caractères et les caractères (phénotypes!!!!!!!) de leur enfant, la plupart du temps ils les aiment car ce sont leur continuité, leur chaire, une partie d'eux même. C'est eux qui les forment et qui les aident dans leur construction personnelle.
Les enfants eux ne choisissent pas leur parents, ces salopards qui leur ont donné la vie alors qu'ils ne l'avaient pas demandé. Cependant comme justement ce sont leur parents qui forment, dans l'enfance, la plus grande partie de leur environnement, il peut paraitre difficile qu'ils puissent to^t se détacher de leur parents.Il peut biensur il y avoir total inimitié entre parents et enfants des circonstences multiples que tout le monde comprend (je vous conseille de regarder "un souffle au coeur").
Enfin en ce qui concerne les frêres et soeurs, un détachement est encore plus compréhensible, surtout lorsque l'écart est grand et encore plus si il s'agit d'un grand frere ou d'une grande soeur. En effet si c'est un petit il peut etre assimilé à son propre futur enfant: un bébé avant l'age, sans les complications mais avec les jouissances.
Quoiqu'il en soit le détachement si ce n'est pas un arrêt pur et simple d'amour, fini par se faire: c'est sans doute ce qu'on appelle la prise d'indépendance vis à vis de la famille. On fini tous par partir, alors 8sous faut pas tant t'en faire... c'est normale...
Mini-crevet
Hum Hum